retour à la page Lyrics

Il Etait Une Fois La Dévolution (maxi LPO)

Entrée en matière, le loup solitaire sort de sa tanière
La bannière du Monaster je la défendrai qu'importe la manière
Ma matière première : le monde ample
Les gens furieux que les yeux grands ouverts, curieux, je contemple
J'exprime en rimes ce que mes rétines m'apportent
En exporte des cohortes hors des portes de mon temple
Tant d'affaires en cours dans l'enfer qui m'entoure
Si peu de ploutocrates à l'écoute, le pouvoir rend sourd
Mais ...oh ! Miracle !...mue les muets
En harangueurs de spectacle . Débâcle, trop de faux propos
Dénués d'intérêt, laissant la populace exténuée
Rêvant de voir la langue de bois réduite en copeaux
Le topo est connu, il tourne comme un sample
On ne voit plus l'ONU s'insurger sur certains sujets, exemple :
Le Tibet phagocyté par la Chine
Son peuple, les chaînes aux pieds, courbe l·échine
Les fourbes s'échinent à profiter du malheur
Des trois-quarts de la planète pour en tirer de la valeur
Je me fais râleur : comment manquer l'affligeant cas
Des fillettes flanquées repas de banquet au Sri-Lanka
Kidnappées, frappées, prostituées à Colombo
Où le sida, en habitué, les mène droit au tombeau
Les parents parfois complices les remplacent par l'argent
Seul un esprit large peut pardonner ces marchands
Le goût des affaires est fort, il y a des efforts à faire
La critique est cynique quand le confort est offert
Au fur et à mesure que s'impose la misère
Les vieux scoops sensationnels se regroupent en faits-divers
Mais dès que la masse est lassée elle se lance à l'assaut
La réaction à l'arrêt de l'évolution est la révolution
« Aux armes citoyens » moyen de faire place au
Film de fiction : « Il Etait Une Fois La Dévolution »
 
« On rêve que les carnages et les tueries cessent
Alors trêve de bavardages, place au partage des richesses »
Je me rappelle, tels étaient les premiers mots
De l'allocution du héros d' « Il Etait Une Fois La Dévolution »
 
Le tribun pour sa tribu
S·attribue ad-lib un stylo et distille du style au kilo
Le scribe inscrit le but de ses années d'études
S'échapper par le papier du clapier où la vie est rude
La crise souffle sur les bouges comme la brise
Des gosses languissent les feux-rouges pour laver des pare-brises
Problèmes et drames au programme depuis le baptême
La haine traîne sur le macadam, rêves d'enflammer le système
On sème les blâmes, suit la trame de sa vie blème
Jusqu'au requiem, déjà les âmes réclament les chrysanthèmes
La dissymétrie décime trop zélée
Gare à l'assaut des lésés biaisés face aux aisés
Ma poésie n'est qu'une sonde, je ne compte pas refaire le monde
Mais juste une juste analyse fondée, alors pourquoi je gronde ?
C'est simple : je me bats sans cesse, le moral en baisse
Pour me faire en une heure ce qu'encaisse Jordan en trois secondes
Je lis sur vos lèvres comme dans un livre :
Vous amorcez le refrain d'orfèvre de l'autre morceau que l'on délivre :
« L'espoir fait vivre, vivre sans espoir c·est mourir »
Mais il n'y a guère plus que les rêves où l'on arrive à sourire
Souscrire à souffrir, pour certains c'est le pain quotidien
Si bien qu'à se nourrir aucun d'eux n'y tient
La famine lamine, le Nord amène du Slim-Fast
Quant à l'eau elle est sur le domaine d'un champ de mines vaste
La vie peu l'ont belle, trop se crèvent à la conserver
Deux ciels parallèles où bat de l'aile l'envie de les observer
Sans s'énerver tant on s'aperçoit que ce qu'on prétend
Etre un océan de rêves n'est en fait qu'un étang où s'étend
Au fil des temps l'iniquité
Ma mine s'effrite quittée par l'idée que le film devienne un jour réalité
Pourtant il apportait une partie des solutions
Rien que par son nom : « Il Etait Une Fois La Dévolution »

Shaolin

retour à la page Lyrics